Une étude canadienne fait polémique : elle associe en effet prématurité et plus grande prévalence de l’autisme. Environ 90 enfants, âgés de 18 à 24 mois et nés en moyenne avec 10 semaines d’avance ont été observés : près d’un sur 4 présenteraient des troubles liés à l’autisme.
Cependant, le débat fait rage : l’autisme est en effet une pathologie complexe et difficile à diagnostiquer. Il n’existe non pas « un » autisme mais plusieurs affections de type autistiques, ayant toutes pour point commun un certain nombre de comportements et de troubles liés à l’anxiété, à l’aptitude à la communication (langage), la motricité… Au final, l’étude confirme surtout que les difficultés d’apprentissage, de concentration et de comportement se rencontrent de façon générale plus fréquemment chez les enfants nés prématurés que chez ceux nés à terme.